Expert des desserts, le groupe breton Olga s’attaque aux « fromages » végétaux avec le rachat de la jeune société française Tomm’Pousse. « Il s’agit pour Olga de contribuer à l’essor d’un marché d’avenir qui recouvre à la fois les besoins alimentaires et les aspirations écologiques et environnementales des consommateurs », argumente le groupe dans un communiqué.
Fondée par Emmanuel Joubert en 2015, l’entreprise Tomm’Pousse a quitté l’Île-de-France pour s’installer à Noyal-sur-Vilaine (35) dans un tout nouvel atelier du groupe Olga, à proximité des sites historiques et des autres marques du groupe. La jeune marque va ainsi pouvoir se maintenir au sein de ce marché, à travers notamment sa recette phare de « CamemVert », rebaptisée Camm’Vert (voir photo). Pour le moment, seules deux références seront commercialisées (nature et à la sauge) afin de « laisser du temps à la nouvelle équipe de relancer [la production] dans de bonnes conditions », explique l’entreprise. Parmi la quinzaine de salariés que comptait Tomm’Pousse en 2021, seule la responsable R&D continue l’aventure en Bretagne. Avec son expertise, Olga n’exclut pas de relancer, dans un second temps, les autres produits de la marque ainsi que des nouveautés.
Jay & Joy accueille un nouveau dirigeant
Toujours sur le marché des alternatives végétales au fromage, l’entreprise Jay & Joy qui avait stoppé sa production en début d’année suite à un problème sanitaire, a accueilli César Augier en tant que nouveau dirigeant. Sous la direction de ce jeune entrepreneur et avec le soutien d’investisseurs, la société annonce une levée de fonds de deux millions d’euros. Cette dernière a pour but de relancer la production dans l’usine des Hauts-de-France, de continuer à améliorer les produits Jay & Joy et de permettre à la marque de conquérir de nouveaux marchés, selon un communiqué. Le tout avec une attention particulière portée sur les contrôles qualité.
Les fondateurs Mary Carmen et Eric Jähnke ainsi que les 25 collaborateurs de l’entreprise ont tous conservé leurs emplois et œuvrent actuellement à la reprise de la production qui a débuté cet été. Les « vromages » phares de la signature, tels que le Joséphine, le Jeanne ou encore le Jil, sont d’ores et déjà disponibles en e-commerce. « Ils commencent à être de retour dans les magasins, avec de nouveaux lancements dans les différentes enseignes chaque semaine », précise César Augier.
Quinoak intègre une entreprise artisanale de tofu
Dans la catégorie des tofus, le fabricant artisanal Locadélice rejoint le groupement de PME Quinoak. Ce dernier compte déjà les entreprises Baskalia, Péchalou et Granabio, toutes basées dans le sud-ouest de la France et spécialisées dans les produits laitiers (Péchalou, Baskalia) et les desserts végétaux (Granabio, marque La Manufacture végétale). Avec l’intégration de Locadélice, qui fabrique des tofus de soja près de Bordeaux (33) depuis dix ans, Quinoak ajoute un nouveau savoir-faire au service de la transition alimentaire, peut-on lire dans un communiqué du groupement.
« Nous sommes arrivés à un stade de notre développement qui nécessite de continuer à structurer notre entreprise et notre atelier de tofu bio artisanal à Martignas (33). Quinoak va nous y aider », commente David Arsivaud, gérant de Locadélice et associé de Quinoak. Pour ce faire, le groupement de PME, présidé par Thomas Breuzet, a bénéficié de l'accompagnement du fond d’investissement IRDI ainsi que de l'engagement de Philippe et Vincent Lassalle Saint Jean, dirigeants de Maison Meneau qui fabrique des sirops et jus de fruits bio dans la région de Bordeaux, indique le communiqué sans plus de précisions.