Triballat-Noyal devient Olga, pourquoi ce changement de nom ?

C’est avant tout une clarification pour éviter la confusion entre le nom de l’entreprise (Triballat-Noyal) et celui de la famille dirigeante. La société est en effet dirigée actuellement par la famille Clanchin alors que mon cousin Hugues Triballat est à la tête de la laiterie familiale historique Rians basée dans le Berry. Ce changement de nom répond à un besoin de cohérence et s’inscrit aussi dans une logique de projet d’entreprise à horizon 2035. C’est le fruit des réflexions et projections menées depuis 2020 avec nos collaborateurs. Ce travail va nous permettre d’écrire un nouveau chapitre en nous connectant à nos racines tout en étant capables de nous projeter dans l’avenir.

Ce nouveau nom s’accompagne de la signature « un présent pour l’avenir », quelle est votre vision d’entreprise à long terme ?

Nous souhaitons être acteurs des transitions alimentaire, environnementale et sociétale. Notre parti-pris est d’être utile et ouvert au monde en nous engageant au-delà de nos métiers à travers une réelle prise de conscience de l’impact de notre production. Nous avons une vraie responsabilité car c’est aujourd’hui que l’on construit l’avenir. Ces engagements s’inscrivent dans la continuité de ce qu’a toujours été l’entreprise. À l’époque, Olga était visionnaire avec l’arrivée des premiers produits laitiers bio en 1975 ou des desserts au soja en 1988.

Qui est cette fameuse Olga ?

Olga Triballat était ma grand-mère. Avec son mari Maxime, ils sont arrivés de Rians (18) pour racheter la laiterie de Noyal-sur-Vilaine (35) en 1951. Devenue veuve, elle a ensuite relevé le défi de poursuivre seule. Elle a vécu toute sa vie dans l’entreprise jusqu’à sa mort en 2002, à l’âge de 97 ans. Elle avait un don pour trouver des trèfles à quatre feuilles, ce qui nous a inspirés pour le design de notre nouveau logo !