BioDemain accélère son développement
La start-up lilloise qui aide les agriculteurs à passer au bio vient de finaliser une levée de fonds de 1,2 million d’euros. De quoi lui permettre d’accélérer son développement sur le territoire et de viser une distribution de ses produits dans 600 points de vente d’ici la fin de l’année.
C’est une nouvelle étape pour BioDemain. La start-up lilloise, dont l’objectif est d’aider les agriculteurs à passer au bio (lire notre précédent article à propos de cette société), vient de finaliser une levée de fonds de 1,2 million d’euros, dont une partie (225 000 euros) sous forme participative. « Nous avons souhaité permettre aux citoyens d’investir dans BioDemain et de s’associer à la gouvernance », explique Maxime Durand, co-fondateur de la société avec son associé Stéphane Delebassé.
Une centaine de producteurs en 2021
Ce financement va permettre à leur toute jeune entreprise de se structurer et de mieux communiquer sur sa démarche qui valorise la production des agriculteurs en conversion sous la marque Biodemain. « Nous allons étoffer nos équipes au niveau commercial, communication mais aussi au niveau de l’amont dans l’accompagnement des producteurs et l’optimisation de la logistique », s’enthousiasme le fondateur.
Une centaine de producteurs devraient être ainsi accompagnés en 2021, contre 30 en 2020. « Nous essayons de régionaliser au maximum les approvisionnements afin de proposer aux magasins des produits les plus locaux possible ». La gamme, qui comporte une dizaine de produits d’épicerie et de boissons, pourraient également s’élargir. « Nous sommes en réflexion sur des développements de bières, de pâtes ou de jus de raisin », détaille Maxime Durand.
Une application en cours de développement
A date, la marque BioDemain est présente dans plus de 70 magasins en France. Les Comptoirs de la Bio, BBG Market, Biomonde mais aussi Naturalia ont été parmi les premières enseignes à la référencer. Cette année, c’est au tour de NaturéO de tester les produits dans une dizaine de point de vente avant un déploiement plus large cet été. Des discussions sont également en cours avec d’autres distributeurs du réseau spécialisé. « Nous visons une diffusion dans 600 points de vente d’ici la fin de l’année », lance Maxime Durand.
Les deux trublions de la conversion ne manquent ni d’ambitions ni d’idées pour développer leur marque. Entre autres projets, ils prévoient au printemps le lancement de leur propre application. Un QR-code sur les emballages renverra le consommateur à l’histoire du producteur, sa rémunération dans le cadre du partenariat avec BioDemain ou encore le bilan carbone du produit. En toute transparence.