Moins de deux ans après la création de BioDemain, Stéphane Delebassé (à gauche) et Maxime Durand (à droite) se retrouvent à la tête d’une petite entreprise de six personnes. Ils espèrent doubler leurs effectifs fin 2020.

L’objectif de BioDemain est simple. « Aider les agriculteurs à passer au bio », lance Maxime Durand, 23 ans, aux manettes de cette marque militante avec son ami et associé Stéphane Delebassé, 24 ans. Créée fin 2018 dans la région lilloise, BioDemain entend offrir un débouché économique et surtout une juste rémunération aux producteurs durant les trois années de conversion avant l’obtention du précieux label AB.

Une trentaine de points de vente

Commercialisé depuis septembre dernier, BioDemain commence à se déployer dans le réseau des magasins biologiques, principalement dans le nord de la France. A ce jour, la gamme qui compte une dizaine de références d’épicerie et de boissons au marketing bien léché (voir photo ci-dessous), a conquis une trentaine de points de vente. Parmi eux, les enseignes BBG Market, Biomonde ou encore les Comptoirs de la Bio. Depuis décembre dernier, BioDemain est également référencée sur le site de vente en ligne La Fourche.

Forte d’une dizaine de références, la marque BioDemain bénéficie d’un marketing bien pensé qui offre à ses produits une belle visibilité.

Ces premiers succès lui ont donné des ailes. « Notre objectif désormais est de déployer la marque au niveau national », lance Maxime. Les deux jeunes entrepreneurs sont actuellement en discussions avec des distributeurs. L’intérêt est double pour les enseignes. « BioDemain leur permet de s’engager dans le développement de la filière biologique et de structurer au niveau local une offre de produits bio », affirme Maxime.

Le déploiement de BioDemain au niveau national va donc s’accompagner d’un recrutement d’agriculteurs en conversion sur tout le territoire, avec l’aide notamment des associations de développement de la bio, telles que les GAB (Groupements des agriculteurs biologiques adhérents à la Fédération nationale d’agriculture biologique). Pour le moment, 18 producteurs et deux coopératives, essentiellement dans la région des Hauts-de-France, se sont inscrits dans la démarche. Avis aux intéressés.