6 millions de bouteilles d’eau économisées avec Natarys

En cinq ans, le système de filtration et de distribution en vrac d’eau filtrée H2Origine a permis d’éviter la consommation de six millions de bouteilles à usage unique, selon son concepteur, l’entreprise Natarys. Plus de 200 points de vente sont aujourd’hui équipés.

Cinq ans après avoir lancé son premier système de filtration et de distribution d’eau en vrac baptisé H2Origne, en partenariat avec le réseau de magasins Biocoop Scarabée à Rennes (35), Natarys fait le bilan. « En 5 ans, on comptabilise 6 millions de bouteilles plastiques en moins et une émission de CO2 ultra réduite, une bouteille d’eau à usage unique parcourant en moyenne 300 km entre sa production et son recyclage », se réjouit l’entreprise de Loire-Atlantique (44).

Un premier partenariat avec Biocoop

Le leader de la distribution spécialisée a été le premier à lui ouvrir ses portes. Pour rappel, l’enseigne a stoppé la vente d’eau en bouteille dans ses magasins au début des années 2010. Un engagement suivi par plusieurs spécialistes, comme Les Comptoirs de la Bio en 2020 ou Satoriz en 2021, désireux eux-aussi de trouver des alternatives plus écologiques sur cette unité de besoin.

La fontaine H2Origine dans un magasin de l'enseigne Les Comptoirs de la Bio.

Depuis, Natarys a essaimé ses fontaines partout en France, et ce malgré le ralentissement de l'activité imposé par la crise sanitaire. Aujourd’hui, le dispositif H2Origine, qui propose de l’eau du réseau collectif osmosée et revitalisée en version plate ou gazeuse, est présent dans plus de 200 points de vente alimentaires de différents réseaux (Biocoop, Chlorophylle, Biomonde ou encore L’Eau Vive).

Une nouvelle fontaine plus compacte

Fort de ses résultats, l’équipementier va proposer dans les prochaines semaines un nouveau modèle de fontaine, plus compacte et plus simple d’utilisation. Le principe du dispositif, qui repose sur une filtration en quatre étapes, par charbon actif et osmose inverse, reste le même. « La seule technologie reconnue pour une réelle filtration de ces polluants - résidus de médicaments, pesticides, métaux lourds et PFAS (substances perfluoroalkylées)- est l’osmose inverse », indique Natarys.