C’est l’une des dernières grandes enseignes bio à sauter le pas. Depuis le mois de mai, La Vie Claire teste un service de e-commerce au sein de quatre de ses magasins, à Lyon (69), Romans-sur-Isère (26), Montévrain (77) mais aussi à Paris (75), place du colonel Fabien.
Des freins à la mise en place
Depuis la crise sanitaire, de nombreux distributeurs tels que de Biocoop, Satoriz, Naturéo ou encore Les Comptoirs de la bio s’étaient lancés sur le commerce on-line, s’inscrivant dans le sillon des pionniers comme L’Eau Vive, le Grand Panier Bio et Naturalia, dont l’aventure digitale a démarré entre 2016 et 2018.
Le numéro trois de la distribution bio avait pourtant été précurseur sur les achats en ligne en ouvrant son premier drive dès 2015. Si l’enseigne de la famille Pelen est restée prudente depuis, elle n’a jamais caché son intérêt sur le sujet. « Le e-commerce et la e-réservation sont des services indispensables. Il y avait différents freins à la mise en place de ce service », assure La Vie Claire. Parmi eux, la taille des magasins, de 270 m2 en moyenne qui ne laisse guère d’espace pour la préparation et le stockage des commandes notamment. « L’objectif est de tester cette proposition sur quelques magasins pour l’étendre par la suite à l’ensemble de notre réseau », indique le distributeur.
Un service de réservation et non d’achat
Dans le détail, le service de click & collect de La Vie Claire se distingue de ceux de ses concurrents sur plusieurs points. Tout d’abord, il s’agit d’un site de réservation et non d’achat. Si le client est invité à choisir ses produits en ligne (un minimum de 25 € est requis pour débloquer le service), il ne pourra régler qu’en magasin, au moment de récupérer sa commande.
Autre point de différenciation : le service s’applique uniquement aux produits alimentaires et non alimentaires à la marque La Vie Claire, sur un assortiment composé de près de 1 600 références. Une offre de 46 fruits et légumes est également proposée. Selon l’enseigne, « il n’y a pas de surcoût en comparaison aux achats en boutique ». Un déploiement de ce service pourra être envisagé d’ici « quelques mois » en fonction des résultats de l’expérimentation.
