So.bio joue la carte locale

2 novembre 2022 - Magali Monnier

Inauguré en février 2022, le nouveau So.bio de Laval (53) est le troisième de l’enseigne reprise par Carrefour en 2018 à s’installer dans le quart nord-ouest de la France. Tout comme dans la trentaine de nouveaux points de vente ouvert l’an passé, ce magasin veut mettre l'accent sur son ancrage avec le tissu de producteurs locaux et régionaux.

Inauguré en février 2022, le nouveau So.bio de Laval (53) est le troisième de l’enseigne fondée par Nathalie et Jean-Marc
Lachat en 2005 et reprise par Carrefour en 2018 à s’installer dans le quart nord-ouest de la France. Il succède à celui de Challans (85) et Fougères (35) ouverts en fin d’année 2021. Avec une trentaine de nouveaux points de vente l’an passé, l’enseigne basée historiquement dans le sud-ouest comprend aujourd’hui plus de 60 magasins.

Celui de Laval suit les codes d’implantation de So.bio. À savoir, deux univers clés à l’entrée du magasin : l’épicerie et l’espace beauté bien-être. Ce dernier pèse en moyenne 20 % dans le chiffre d’affaires de So.bio. L’épicerie, quant à elle, représente un tiers des ventes contre 15 % pour la zone marché, qui regroupe les fruits et légumes, le rayon traditionnel et le vrac.

Quelle que soit la zone du magasin, la priorité est donnée aux produits locaux. Au lendemain de l’arrivée de So.bio en Mayenne, une dizaine de partenariats ont déjà été signés. « Nous sommes tout nouveau dans la région, nous avons un vrai travail à réaliser sur le sourcing local et régional afin de monter en puissance, explique Renaud Bonnet, directeur régional chez So.bio. Le local est un pilier essentiel de notre enseigne ».

So bio Laval

  • Focus sur la zone « marché ». Les allées pénétrantes, où se trouvent les produits d’épicerie, mènent à la zone « marché » située à l’arrière du magasin. A noter la largeur de l’offre au rayon des fruits et légumes, avec par exemple une quinzaine de
    références de pommes quand la saison bat son plein. L’enseigne n’a pas renoncé aux fruits exotiques mais privilégie les produits acheminés par bateau.

  • Mise en avant des producteurs locaux.  Des affichettes disposées dans les linéaires permettent de raconter l’histoire des producteurs locaux référencés. Exemple avec ces savons au lait d’ânesse fabriqués à trois kilomètres du magasin. « Nous avons des critères d’exigence stricts sur la qualité des produits et sur les modes de production », prévient le directeur régional de So.bio.

  • Une soixantaine de fromages à la coupe. Le rayon traditionnel comprend de la charcuterie, des plats préparés et une offre très développée de fromages. On compte ainsi une soixantaine de références (dont un gouda fabriqué en Mayenne et
    certifié Demeter !). Côté boucherie, l’enseigne a fait le choix d’une offre emballée sous-vide pour toutes ses dernières ouvertures.

  • Des biscuits présentés en bonbonnière. Pour éviter la casse et attirer l’oeil, les biscuits sont rangés minutieusement dans des bonbonnières. À côté, on retrouve dix références de thé en vrac et quatre de café à moudre sur place. Pour la gourmandise, les magasins So.bio proposent deux moulins de marque Supernatural qui permettent aux clients de réaliser eux-mêmes leurs purées d’amandes complètes ou de noisettes chocolat.

  • Le rayon santé bien-être à l’honneur. Impossible de passer à côté de l’espace santé bien-être implanté à l’entrée du point de vente. Ses meubles au fond éclairé et le parquet au sol renvoient à l’univers du réseau sélectif. Les soins et compléments alimentaires regroupent environ un tiers des références du magasin.

  • Une naturopathe pour fidéliser la clientèle. Comme dans ses autres magasins, l’enseigne mise sur les conseils personnalisés d’une naturopathe au rayon santé bien-être. Maggy, ainsi se nomme-t-elle, est présente quatre jours par semaine dans le point de vente. « Certains clients fidèles préfèrent décaler leur visite en magasin pour passer pendant les heures de présence de notre naturopathe », précise Renaud Bonnet.

  • Une information produit très précise.  La mention « sans gluten » figure de façon bien visible sur l’étiquette prix des références concernées. C’est aussi le cas pour les produits « sans lactose », « sans sucre ajouté », à « teneur réduite en sucre » ou encore « vegan ». Sur cette même étiquette figurent également l’origine géographique des produits, les labels particuliers dont ils bénéficient éventuellement (Demeter, etc.) ou, le cas échéant, la précision d'un mode de production équitable.

  • Le meilleur rapport qualité-prix. Une centaine de références sont estampillées de la mention « So.bio Sélection ». Ces produits sont proposés « à prix bas toute l’année », peut-on lire sur une affichette disposée à proximité du linéaire. L’enseigne joue également sur les mécaniques promotionnelles classiques pour proposer des tarifs attractifs avec des mises en avant en tête de gondole et des réductions de l’ordre de 10 % à 15 %.

  • Le vrac est dans la place. Le point de vente de Laval fait la part belle aux produits d’entretien et d’hygiène en vrac avec une offre riche d’une vingtaine de références proposées par la société drômoise CDS (marques Bulle Verte, Ecobulle Bio et Cosmébulle). Côté alimentaire, l’assortiment en non emballé comprend un peu moins de 200 références mais n’inclut pas les
    liquides (huiles, etc.).