Le magasin de Langon (33) est le tout premier ouvert par Benjamin Quiras en 2008. En 14 ans, le fondateur du Marché de Léopold a créé ou rallié près d’une trentaine de points de vente sur la façade ouest et le nord de la France, de Saint-Pierre-du-Mont dans les Landes (40) pour le plus méridional jusqu’à celui de Grande-Synthe, dans le département du Nord (59).
D’une surface de près 700 m², ce point de vente met en lumière les récentes évolutions stratégiques de l’enseigne. La première, et la plus radicale, est une importante rationalisation de l’offre à marque nationale au rayon épicerie. « Pour chaque unité de besoin, nous avons fait le choix de ne proposer qu’une ou deux marques nationales et de compléter avec des productions locales », explique Benjamin Quiras, dont l’objectif à terme, serait d’atteindre 50 % de son offre en local ou régional.
Conscient des difficultés du marché bio, en partie liées à la baisse du pouvoir d’achat des Français, le jeune dirigeant a également revu ses objectifs de marge, en particulier sur le rayon fruits et légumes ainsi que sur un panier d’une centaine de produits du quotidien. Baptisés les « Bons Basiques Bio », cette sélection à prix accessible fait la part belle à Elibio, la marque collective des épiciers bio indépendants. En rayon, ces évolutions laissent place à davantage d’informations produit sur des affichettes et les réglettes. Un axe que Benjamin Quiras souhaite renforcer pour mieux communiquer ses partis-pris à sa clientèle. D’autres chantiers sont à venir. Entre le développement des rayons frais, du trad, de la vente en ligne et de la livraison, l’enseigne bordelaise entend bien s’adapter aux nouvelles attentes des consommateurs bio.
Le marché de Léopold
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Les fruits et légumes en pole position
Situé face à l’entrée, le rayon fruits et légumes pèse en moyenne 20 % du chiffre d’affaires du magasin. Sur cette catégorie en particulier, Le Marché de Léopold a fait le choix d’écraser ses marges pour gagner en attractivité. Par exemple, le kilo de tomate grappe française est à moins de 3,50 €, celui de courgette longue à 2,20 €. -
La part belle à l’innovation
Soucieux de mettre en avant l’innovation, Le Marché de Léopold regroupe les nouveautés sur un îlot à côté de la zone marché, à l’entrée du magasin. Exemple, avec ces conserves de poissons de la marque Fish4Ever. -
Promos et prix d’appel
Chaque semaine, l'enseigne met en avant un produit dont le tarif n’a rien à envier à ceux pratiqués dans les grandes surfaces alimentaires. Lors de notre reportage, c’était le melon charentais à 2,95 € la pièce. La semaine précédente, c’était le concombre à 0,95 €. -
Radical sur les marques nationales
Le Marché de Léopold a procédé à une considérable rationalisation de son offre au rayon épicerie. Exemple sur les haricots verts. Sur ce segment, l’enseigne n’a conservé qu’une à deux références sur trois niveaux de prix : entrée de gamme avec Elibio, milieu de gamme (Prosain) et haut de gamme, avec des haricots bio et équitables, rangés à la main (Prosain). -
Priorité au local et au régional
L'enseigne bordelaise fait une distinction entre les produits locaux, sourcés à moins de 100 km du magasin, et les régionaux, dans un périmètre de 300 km environ. Un moyen d’être clair et entièrement transparent envers le consommateur. Ces offres sont particulièrement bien valorisées, via des affichettes ou des stickers sur les réglettes. -
Les « Bons Basiques Bio »
C’est le nom donné à la centaine de produits du quotidien sur lesquels Le Marché de Léopold a revu ses marges pour afficher des tarifs attractifs. Au sein de cette sélection, Elibio occupe une place importante. La marque créée par l’Aneb (Association nationale des épiciers bio) est mise en avant tout au long des rayons et dans des îlots dédiés à l’entrée du magasin. -
Le retour de la consigne
Parmi les chantiers en cours, le spécialiste travaille le réemploi des emballages avec des partenaires locaux. Ici, une gamme traiteur de la société Pur-etc, basée à Libourne, dont le bocal est à retourner au magasin pour récupérer sa consigne. -
Double service au rayon fromage
Pas de Marché de Léopold sans boulangerie ni fromagerie traditionnelles, où l’offre locale est bien entendu privilégiée. L’enseigne s’est récemment associée à la société Beillevaire pour développer son offre en service arrière, service avant (découpe directement en rayon) et en libre-service. -
Aux petits soins de sa clientèle
Fort d’un assortiment élargi et d’une vendeuse dédiée, l’espace santé et bien-être pèse près de 20 % du chiffre d’affaires du magasin. La majorité des 27 points de vente du réseau dispose en outre d’une cabine de soins esthétiques et propose des consultations en naturopathie et en réflexologie, comme à Langon où Claire officie.
