D’après Nielsen, les départements où la croissance du bio est la plus forte se situent dans le nord (Oise) et le nord-ouest (Calvados, Manche…), ainsi que dans l’est (Bas-Rhin et Meuse) et le sud-ouest (Ariège, Gers et Landes). Le dynamisme des produits bio est en revanche plus limité en région parisienne, à Paris notamment. Ce constat s’explique en partie par l’exode vers la province au début de la période de confinement d’une population qu’on sait très consommatrice de bio, estime Nielsen.

Explosion du drive et des magasins de proximité

Sur les deux premières semaines de mars, la consommation de bio en grande distribution a connu ses plus fortes progressions dans les magasins de proximité (+ 73%) et sur le drive (+74%), selon Nielsen. Preuve que les Français ont compris l’importance de limiter à la fois leurs déplacements et les rassemblements en un unique lieu. En supermarché, les produits estampillés AB ont également enregistré des croissances élevées (+ 45%), supérieures de plus de 20 points à ce que Nielsen observe dans le conventionnel. Les hypers en revanche affichent des résultats bien plus modestes. Les plus spacieux d’entre eux (7 500 m2 et plus) voient même les ventes de produits bio stagner et celles du conventionnel diminuer (- 7%).